Kébili : Protestation des employés des chantiers

Le bureau régional de l’Union des travailleurs de Tunisie (UTT) de Kébili a organisé, jeudi matin, un rassemblement de protestation des employés des chantiers adhérents de ce syndicat, devant le siège du gouvernorat de Kébili, pour demander leur recrutement, la régularisation de leurs situations professionnelles et l’augmentation des salaires.

A ce propos, Mohamed Ben Mansour, secrétaire général du syndicat des travailleurs des chantiers de l’UTT de Kébili, a indiqué au correspondant de l’agence TAP dans la région que ce sit-in entre dans le cadre du soutien aux revendications légitimes des employés des chantiers et afin que le dossier des travailleurs des chantiers bénéficie de l’attention qu’il mérite.

Au cours du sit-in, il a demandé l’annulation des listes des candidats à la titularisation relative aux employés du ministère de l’Education, pour la réviser avec la participation des structures et des forces syndicales du pays, appelant les autorités régionales à faire participer le bureau de l’UTT de Kébili à toutes les négociations relatives aux employés des chantiers et aux questions du développement.

Le responsable syndical a, en outre, fait part au correspondant de l’agence TAP de son “mécontentement face à l’intervention des forces de la sécurité visant à disperser les participants à ce rassemblement, bien qu’ils aient obtenu l’autorisation verbale des autorités régionales pour l’organiser”.

Parallèlement, le chef du district de la police de Kébili a souligné que “les agents de l’ordre n’ont pas empêché les protestataires de rencontrer les responsables du gouvernorat, mais qu’ils ont demandé, seulement, aux représentants de l’UTT d’obtenir, à l’avenir, une autorisation écrite pour l’organisation de pareil mouvement, afin de les protéger”.

De son côté, le secrétaire général du gouvernorat de Kébili, Abdelmajid Abbas, a expliqué aux représentants des médias qu’une réunion sera tenue avec les représentants des employés des chantiers, lundi prochain, pour l’examen des revendications présentées et pour savoir ce qui peut être réglé, au niveau régional, alors que les demandes des titularisation, de la régularisation des situations professionnelles et l’augmentation des salaires demeurent du ressort des autorités centrales”.