Tunisie – Tourisme : Encourager les projets touristiques innovateurs

tunisie_directinfo_tourisme-en-tunisieLa politique d’incitation aux investissements touristiques, telle que fixée dans le nouveau code de l’investissement, concernera principalement les investissements dans l’innovation et le développement des spécificités des régions, a indiqué, lundi, le ministre du tourisme, Jamel Gamra.

Intervenant lors d’une conférence tenue en marge du forum de la CONECT “business et finances 2013” (27, 28 mai 2013), et consacrée aux opportunités d’investissements dans les secteurs, du tourisme et des services touristiques, M. Gamra a ajouté que la stratégie du tourisme (2013-2016) sera axée sur la valorisation du patrimoine et de l’artisanat de la Tunisie.

Dans ce cadre, deux projets écotouristiques visant le développement des régions de Rimel (gouvernorat de Bizerte) et Hawaria (gouvernorat de Nabeul) ont été présentés. M. Nabil Douihech, directeur général adjoint de Maxula (intermédiaire en Bourse), a ainsi fourni les principales données relatives au village touristique Port Bon dans la région de Haouaria. Celui-ci sera réalisé sur une superficie de 300 hectares moyennant un coût d’investissement de un milliard 500 millions de dinars.

Toutefois, ce projet est bloqué, depuis l’année 2010, faute de dynamisation de la convention conclue entre le gouvernement tunisien et les investisseurs européens qui vont assurer le financement de ce projet, a expliqué M. Douihech.

Une fois réalisé, ce projet qui sera composé d’hôtels de luxe, de stations thermales, d’un pôle technologique… devrait générer 5000 postes d’emplois durables, a-t-il précisé.

Le deuxième projet, baptisé « Forest Bay » et devant être réalisé dans la région Rimel, a, quant à lui été présenté par M. Chekib Tijani, promoteur du projet.

Le coût de ce projet, d’une superficie de 13 hectares et devant comporter des hôtels, des résidences, des complexes sportifs et une salle de conférence, s’élève à 100 millions de dollars (1dt=1,63 dollar us). M. Tijani a déploré la lenteur des procédures administratives pour la réalisation du projet, alors que ce dernier est appelé à créer 1000 postes d’emplois, émettant l’espoir d’une finalisation prochaine des accords y afférents.