Samir Annabi : « Le bilan des travaux des commissions de lutte contre la corruption est très maigre »

« Le bilan des travaux des commissions de lutte contre la corruption est très maigre », a indiqué, jeudi, le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUC) Samir Annabi.

« Les instances chargées de ce dossier doivent adoptées des méthodes scientifiques et techniques pour lutter contre ce phénomène », a-t-il estimé lors d’une conférence-débat à l’Assemblée nationale constituante (ANC).

« Nous n’avons pas d’experts, ni de méthodologies claires pour lutter contre la corruption, a-t-il regretté. Il a, dans le même contexte, proposé une évaluation des travaux des instances de lutte contre la corruption au cours de deux dernières années, en plus de la mise en place d’un système d’évaluation pour la période à venir.

Pour le ministre de la justice Nadhir Ben Ammou, « l’absence de coordination entre les différents intervenants dans la lutte contre la corruption et le recouvrement des avoirs spoliés a entravé le bon démarrage du travail de l’instance.

Pour remédier à cette défaillance, une cellule regroupant des représentants des ministères et des structures concernées par la question a été créée pour la restitution des fonds spoliés, en plus de la mise en place d’une stratégie de lutte contre la corruption » a-t-il ajouté.