Des dirigeants du parti “Al Massar” ont appelé samedi, à “unifier toutes les forces démocratiques et à hâter la formation d’un front politique, civil et démocratique à même de redonner confiance à bon nombre de tunisiens”.
Réunis samedi, à Sousse, ils ont fait état du soutien de leur parti à l’initiative d’organiser un congrès national de lutte contre la violence, estimant que l’accroissement des actes de violence et la prolifération des armes menacent la sécurité et la stabilité du pays.
Ils ont imputé au gouvernement, qui a, selon eux, “ignoré exprès les discours intransigeant de certains prédicateurs et leurs visites renouvelées dans le pays”, la responsabilité des événements, survenus récemment, à Jbel Châambi à Kasserine.
L’absence du parti “Al Massar” du dialogue national entre les partis politiques vient répondre à l’exclusion de l’UGTT et du reste des composantes de la société civile de cette initiative. Elle reflète, aussi, la volonté du parti d’unifier les positions au sein de l’Union pour la Tunisie, a avancé M.Fawzi Charfi, membre du secrétariat national général du parti “Al Massar”.
Le député Fadhel Moussa (parti Al Massar) a, de son côté, jugé que la version actuelle de la Constitution doit énoncer l’équilibre entre le caractère civil de l’Etat et son appartenance à l’identité arabo-musulmane”.
M. Abdeljelil El Bedoui, vice président du parti Al Massar, a insisté, lui, sur l’impératif de constitutionnaliser les droits économiques et sociaux, et d’adopter un modèle de développement régional équitable.
Il estime que “l’actuel modèle économique libéral a prouvé son échec”, critiquant “la tentative du gouvernement en place d’islamiser le modèle du développement, à travers la mise en place des banques islamiques ainsi que d’un fonds pour la zakat”