Ali Larayedh effectue lundi une visite de travail en Algérie

directinfo_Ali-LarayedhLe chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh effectue, lundi, une visite de travail d’une journée en Algérie. « Ali Larayedh a choisi que son premier déplacement (à l’étranger), après son investiture, soit en Algérie eu égard à la dimension symbolique et historique des relations privilégiées établies entre les deux pays et de manière à conforter leur caractère stratégique », a déclaré dimanche à la TAP, le conseiller de l’information auprès de la présidence du gouvernement.

Lors de sa visite en Algérie, le chef du gouvernement aura une série d’entretiens avec des responsables algériens et « s’emploiera à promouvoir le cadre général du partenariat entre la Tunisie et l’Algérie », indique la même source. L’idée, a-t-il ajouté, est de promouvoir la Haute commission mixte tuniso-algérienne à travers la création d’un Conseil supérieur de partenariat.

Il s’agit également, d’après lui, d’identifier les moyens de promouvoir différentes formes de coopération et de coordination dans les domaines sécuritaire, énergétique, industriel et commercial ainsi que de préconiser les mécanismes de nature à impulser l’investissement dans les deux pays.

En 2012, les taux des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Algérie ont été supérieurs à ceux enregistrés au cours des deux dernières deux années. Selon les indicateurs, une évolution est prévue à partir de 2013, indique la même source.

Selon le conseiller de l’information auprès de la Présidence du Gouvernement, la visite sera l’occasion d’examiner une série de propositions portant sur le développement des zones frontalières communes, l’impulsion du programme de facilitation de transit et de transport terrestre des touristes algériens en Tunisie, outre la facilitation des procédures de séjour des communautés tunisienne et algérienne dans les deux pays.

La visite permettra, aussi, de poursuivre « la concertation et la coordination des positions politiques sur des questions régionales, arabes et internationales d’intérêt commun », précise la même source.