Le ministre des Affaires religieuses, Noureddine El-Khademi, a relevé un engouement accru, en Tunisie, après la Révolution, en particulier dans le cadre des associations coraniques que le ministre s’emploie à organiser et à encadrer.
El-Khademi qui présidait, lundi à Sousse, l’ouverture d’un colloque sur “l’établissement de l’expérience tunisienne en matière de mémorisation du Coran”, a fait part de la volonté de valoriser et de protéger le support coranique après ce qu’il appelle “les années de marginalisation“.
Le ministre des Affaires religieuses a donné, à cette occasion, un aperçu du programme des sessions de formation à l’intention des récitateurs, mémorisateurs, imams, prêcheurs de mosquées et autres jeunes membres de jury en charge des concours coraniques en tous genres, qu’ils soient à caractère national ou international.
Il a, également, fait part des efforts d’accompagnement des jeunes talents dans les domaines coraniques, notamment la psalmodie et l’exégèse, de même que la volonté d’élever le niveau de la participation tunisienne aux compétitions coraniques internationales.
De son côté, le représentant de l’Instance internationale pour la mémorisation du saint Coran, Adel Aboul-Ala, s’est réjoui de l’organisation de ce colloque en Tunisie, indiquant que la rencontre s’inscrivait dans le cadre de la mise en oeuvre du mémorandum de coopération signé par l’instance avec le ministère tunisien des Affaires religieuses.
Le programme du colloque comporte un certain nombre de communications notamment la genèse de la valorisation des modes de récitation en Tunisie et en Afrique, outre les méthodes appliquées pour l’enseignement du Coran à Tunis et à Kairouan, ainsi que sur le rôle de l’institution des écoles coraniques (koutteb) dans la protection de l’identité.
Le colloque sera couronné par l’organisation, du 19 au 27 mars, d’une session de formation au profit d’une cinquantaine de jeunes, qui sera animée par Dr Aymen Souid, membre de l’Instance internationale pour la mémorisation du saint Coran.