Le 7ème art fête la journée internationale des forêts et la journée mondiale de l’eau

Deux projections-débat auront lieu, les 19 et 21 mars, à la cité des sciences à Tunis, avec au menu “La forêt d’Emeraude” de John Boorman (Royaume Uni, 1985) et “La soif du monde” (France, 2012) de Yann Arthus Bertrand, Thierry Piantanida et Baptiste Rouget- Luchaire.

Cette manifestation est organisée, à l’occasion de la journée internationale des forêts (21 mars) et de la journée mondiale de l’eau (22 mars), par la société de production 5/5 spécialisée dans les films documentaires en collaboration avec l’Institut Arabe des droits de l’homme et le British Council.

Le premier long-métrage de fiction (1h50mn) relate l’histoire de Tommy (7 ans), le fils de Bill Markham, ingénieur américain venu construire un barrage hydraulique en bordure de la forêt amazonienne, enlevé par une tribu d’indiens “les invisibles”.

Pendant dix ans, son père ne cesse de le chercher en vain. Tommy est élevé par la tribu selon la culture des invisibles. Quand il reçoit l’initiation qui fait de lui un homme, il part seul dans la forêt afin d’y chercher des pierres dont la boue extraite permet à son clan d’être invisible. Au cours de sa quête, il retrouve son père Bill alors que les travaux du barrage ont bien avancé…

Le second film “La soif du monde”, du genre fiction, rappelle, à travers une vision artistique, qu’il y a largement assez d’eau pour tous sur notre planète mais qu’elle est très inégalement répartie entraînant déjà des tensions dans plusieurs régions du globe. Mais l’eau est souvent polluée ou porteuse de maladies. Chaque année, elle provoque la mort de millions de personnes.

Le film souligne la lutte engagée pour enrayer ce fléau. L’oeuvre pose plusieurs interrogations : pourrons-nous accueillir dans des conditions acceptables deux milliards d’hommes supplémentaires d’ici le milieu du siècle ?, serons-nous capables d’imaginer une nouvelle culture de l’eau, fondée sur le partage équitable entre tous les utilisateurs, qu’ils soient humains, espèces vivantes, ecosystèmes ? et pourrons-nous réinventer nos rapports avec l’eau et réconcilier notre planète ?