“Le monde dangereux des logiciels contrefaits et piratés”!

Certains utilisateurs de logiciels piratés sont exposés à un risque élevé d’infection de leurs ordinateurs par des logiciels malveillants:

1 logiciel sur 3 pour les consommateurs et 3 logiciels sur 10 pour les entreprises, selon une nouvelle étude menée par l’International Data Corporation (IDC) et commandée par Microsoft.

Intitulée “Le monde dangereux des logiciels contrefaits et piratés”, l’étude d’IDC a été publiée, samedi, à l’occasion de l’initiative “Play it Safe” lancée par Microsoft, “pour sensibiliser les consommateurs et les entreprises aux dangers du piratage de logiciels”.

Pour les besoins de cette étude, IDC a analysé quelque 270 sites internet et réseaux, 108 téléchargements de logiciels et 155 CD/DVD à travers le monde. Il en ressort que 45% des logiciels contrefaits, proviennent d’internet. David Finn, responsable au Microsoft Cybercrime Center a précisé dans un communiqué du groupe, que “la réalité de la cyber-criminalité est que les contrefacteurs falsifient les codes des logiciels authentiques et les associent à des logiciels malveillants”….

“Certains de ces logiciels malveillants enregistrent chaque frappe de clavier effectuée par l’utilisateur -permettant ainsi aux cyber-délinquants de voler les informations personnelles et financières de la victime-, ou prennent le contrôle à distance du microphone et de la caméra de l’ordinateur infecté, laissant la possibilité aux cyber-délinquants de voir et d’entendre ce qui se passe dans les salles de conseils d’administration ou ailleurs. La meilleure façon d’éviter cette menace est d’exiger un logiciel authentique lorsqu’on achète un ordinateur”.

L’étude montre qu’en raison de ces infections, les consommateurs gaspillent 1,5 milliard d’heures et 22 milliards de dollars à identifier et réparer les dommages causés, tandis que les entreprises internationales dépensent 114 milliards de dollars pour traiter les cyber-attaques. En outre, 64% des personnes interrogées ayant utilisé des logiciels contrefaits ont déjà fait face à des problèmes de sécurité. Dans 45% des cas, les logiciels contrefaits ont ralenti les PC et ont dû être désinstallés.

D’après IDC, “attacher des logiciels malveillants à des logiciels contrefaits est la nouvelle méthode des cyber-délinquants pour s’attaquer aux consommateurs et entreprises ignorant les dangers potentiels”.

Le livre blanc d’IDC révèle également, que ” les logiciels personnels installés par les employés peuvent constituer une menace cachée pour la sécurité des réseaux. d’après 65% des directeurs informatiques interrogés”.

A relever qu’IDC est un groupe international de média, de recherche et de gestion d’évènements.

Di/Tap