Mercredi 13 février 2013
- Le mouvement Ennahdha, le Congrès Pour la République (CPR), le mouvement Wafa et le groupe parlementaire « Liberté et dignité » ont affirmé que « l’étape actuelle nécessite un gouvernement de coalition nationale ouvert aux partis et aux indépendants, et qui s’appuie sur une large base parlementaire, politique et populaire ». Le leader du mouvement Ennahdha a réitéré son rejet de l’initiative du secrétaire général de son parti et s’est prononcé pour un gouvernement composé à la fois de technocrates et de politiques.Pire encore, Ghannouchi déclare carrément que Jebali pourra bientôt annoncer l’échec de son initiative car elle sera rejetée par l’ANC et le peuple tunisien. Il sera alors obligé d’entamer un dialogue avec les différents partis politiques pour former un gouvernement de salut national ».
Jeudi 14 février 2013
- Une source proche du parti islamiste Ennahdha a indiqué à notre confrère Almasdar que Ali Laaraydh, ministre de l’Intérieur et Abdelkrim Harouni, ministre de Transport seraient les candidats pour remplacer Hamadi Jebali au poste du chef du gouvernement. La même source a indiqué qu’Ennahdha envisagerait d’éloigner Jebali de la scène politique pour une période de 5 ans.
- Le parti Al-Massar, l’Alliance Démocratique » et le groupe parlementaire « liberté et dignité » ont exprimé, jeudi, leur soutien à l’initiative du chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali de former un « gouvernement de compétences ».
Vendredi 15 février 2013
- L’intérêt national nécessite un gouvernement de compétence avec appartenance politique pour gouverner durant la prochaine étape, a indiqué le secrétaire général du bureau du parti Ennahdha à Sfax, Habib Idriss. Intervenant lors d’un point de presse tenu jeudi à Sfax, M. Idriss a indiqué que « l’initiative du chef du gouvernement provisoire, Hammadi Jebali est une proposition unilatérale qui doit avoir l’approbation de Assemblée nationale constituante(ANC), source unique de légitimité ».
Samedi 16 février 2013
Des dirigeants d’Ennahdha ont plaidé pour la nécessité de soutenir la légitimité et de conforter la cohésion entre l’ensemble des composantes du peuple tunisien, appelant également à bannir la violence sous toutes ses formes. S’exprimaient lors d’une marche pacifique, samedi après-midi sur l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis, placée sous le signe « Unité nationale et soutien à la légitimité », les dirigeants du mouvement islamiste ont notamment dit rejeter le principe d’un gouvernement de technocrates, y voyant « un complot contre la légitimité électorale ».
Dimanche 17 février 2013
- Selon des informations rapportées par ShemsFM, le Conseil de la Choura s’oriente vers un rejet de l’initiative de Hamadi Jebali, tout en acceptant de renoncer à certains ministères au profit du CPR, Ettakatol, Wafa et Al Joumhouri.
- Le secrétaire général d’Ettakatol Mustapha Ben Jaafar a indiqué dimanche à Sfax que son parti appuie la formation d’un gouvernement de compétences nationales composé d’hommes politiques compétents qui doivent constituer un trait d’union entre le gouvernement et les forces politiques.
- Dans une interview accordée au quotidien arabophone saoudien Al Chark Alawsat, le leader du mouvement Ennahdha s’est dit catégoriquement opposé à l’initiative de Jebali de former un gouvernement de technocrates, comme sortie de crise suite à l’assassinat du militant Chokri Belaid, craignant «un complot contre la légitimité électorale».
Lundi 18 février 2013 :
- Le conseil de la Choura du mouvement Ennahdha a réaffirmé son attachement à un gouvernement de politiques et de coalition ouvert sur des compétences nationales engagées à réaliser les objectifs de la révolution.
- L’élu du Congrès pour la République (CPR) à l’Assemblée nationale constituante (ANC) Lazhar Chamli a confirmé, lundi, sa démission du parti. Joint au téléphone, il a confié à l’Agence TAP que « cette démission est justifiée par la non conformité du bureau exécutif du CPR à son règlement intérieur et son renoncement à ses principes..
- Le Chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali a indiqué, lundi soir, que les concertations avec les partis politiques sur son initiative de former un gouvernement de compétences apolitiques « n’ont pas abouti à un consensus », affirmant que la voie reste ouverte devant toutes les parties nationales pour trouver un compromis sur la composition du prochain gouvernement.
- Le président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi a souligné, lundi, au terme de la séance de concertations sur l’initiative de Hamadi Jebali de former un gouvernement de compétences apolitiques, l’impératif de “former un gouvernement mixte composé de compétences et d’hommes politiques, et dont les ministres ne se présenteront pas aux prochaines élections”. “Le parti Ennahdha n’a pas refusé l’initiative de Jebali mais a accepté de la modifier”, a précisé Rached Ghannouchi, ajoutant que tous les participants (à la réunion) ont exprimé leur attachement à Hamadi Jebali au poste du chef du gouvernement.
En Continu: