Un journaliste du quotidien «Le Maghreb» a réussi en 24 heures et sans difficulté à acheter une arme avec son chargeur de munitions, dans le sud tunisien.
On apprend que le trafic d’armes est florissant dans cette partie de la Tunisie. On en trouve de tout, du simple pistolet au lance-roquettes RPG provenant de la Libye.
On peut se procurer, selon le journaliste:
- un fusil-mitrailleur Kalachnikov de fabrication russe à 2.800 dinars ;
- un fusil-mitrailleur Kalachnikov de fabrication chinoise à 2.300 dinars ;
- une arme Beretta dont le prix varie entre 4.000 et 6.000 dinars ;
- un fusil automatique léger (FAL) dont le prix varie entre 1.500 et 2.000 dinars.
Le journaliste a mené son enquête et a découvert que des petites quantités d’armes transitaient par les postes frontaliers de Ras Jedir et Ben Guerdane, grâce au déficit de contrôle de la douane, alors que des cargaisons sont introduites, en contrebande par des passeurs à travers des pistes sahariennes.
Source: Almasdar
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