Tunisie : Il n’y a pas de politique d’intelligence économique, déclare la présidente du CJD

“La gestion  stratégique de l’information économique est devenue de nos jours, un des moteurs essentiels de la performance globale et de compétitivité des entreprises et des pays” a déclaré Riadh Bettaieb, ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale et de l’Investissement à l’ouverture du séminaire organisé, vendredi 23 novembre, par le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) en partenariat avec la fondation allemande, la Konrad Adenauer Stiftung.

Nous ne pouvons séparer le politique de l’économique car en cette ère de globalisation tout est lié. La législation issue d’une volonté politique dans le sens d’une meilleure gouvernance et de meilleures pratiques est capitale a indiqué pour sa part Hardy Ostry, responsable permanent de la K.A.S. Objectif, éviter que la quête de l’information économique ne se transforme en espionnage industriel ou commercial.

Des pays  comme l’Allemagne ou le Japon ont développé des systèmes d’intelligence économique qui leur ont permis d’accroître leurs parts de marchés tout en préservant leurs emplois. C’est la maîtrise collective de l’information ouverte et diffusée sur l’ensemble des acteurs économiques a rappelé Riadh Bettaieb qui a précisé que le gouvernement tunisien accorde beaucoup d’importance à la corrélation entre le politique et l’économique : “Le gouvernement a œuvré à la dimension politique la priorité et ce en arrêtant une feuille de route claire avec en prime des élections législatives et présidentielles qui se tiendraient le 23 juin 2013.

Pour Wafa Makhlouf Sayadi, présidente du CJD, et au delà de la dimension politique, le problème de la Tunisie est qu’il n’existe pas de politique d’intelligence  économique, son principe même est mal compris.

Nous y reviendrons.

A.B.A

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