Les travaux du forum tuniso- japonais autour de la question du “progrès scientifique, l’amélioration de la qualité des industries alimentaires et l’impulsion du partenariat pour un développement durable” ont démarré, vendredi, à Hammamet, avec la participation de plus de 80 professeurs et chercheurs dont 40 experts japonais de l’université de Tsukuba.
Le forum qui se poursuit durant trois jours est organisé dans le cadre du partenariat entre l’Institut national de recherches agronomiques de Tunis (INRAT), l’Association nationale japonaise de l’agriculture et de la recherche scientifique alimentaire et l’Agence national de promotion des investissements agricoles (APIA).
Il examine quatre volets concernant les plantes aromatiques et médicinales, l’huile d’olive, la technologie post-récolte et la qualité. Le directeur général de l’INRAT, Ilyès Hamza, a indiqué que le forum est une opportunité pour consolider la coopération scientifique tuniso-japonaise dans les domaines en relation avec les industries alimentaires en général et, notamment, les moyens de valoriser les résultats des recherches réalisées en Tunisie et leur intégration dans les industries alimentaires tunisiennes. Il s’agit également de tirer profit des nouveautés scientifiques réalisées dans le domaine au Japon.
De son côté, le directeur de l’APIA a souligné, qu’en parallèle avec les rencontres scientifiques du forum, des ateliers de travail seront organisés avec un groupe de professionnels tunisiens représentant une vingtaine d’entreprises œuvrant dans le domaine de l’agroalimentaire. L’objectif étant de mieux connaître les exigences du marché japonais au niveau de la qualité ainsi que les conditions auxquelles doit répondre le produit tunisien pour faciliter l’exportation vers le japon qui constitue une destination prometteuse.
Pour sa part, le représentant de l’université de Tsukuba, Hiriko Izoda, a mis l’accent sur l’impulsion de la coopération scientifique entre les deux pays de manière à contribuer à l’impulsion des secteurs économique et social et à réaliser un développement durable.
WMC/TAP
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