Tunisie : Formation d’une commission d’enquête sur les incidents survenus mercredi à la faculté 9 avril

Il a souligné que l’UGET revendique la création d’une commission nationale pour débattre de la situation dans les universités tunisiennes et trouver des solutions radicales aux problèmes de sécurité, rejetant le retour de la police universitaire. Selon un représentant de l’Union générale tunisienne des étudiants ( UGTE) Mohamed Boughanmi, ces heurts se sont produits quand des membres de l’UGET sont intervenus pour les empêcher d’exercer “des activités culturelles”. Boughanmi a insisté sur l’attachement au pluralisme syndical.

Le syndicat de l’enseignement supérieur a appelé à un rassemblement vendredi matin devant le ministère de tutelle pour dénoncer les actes de violences commis en milieu universitaire ( la faculté 9 avril, la faculté des sciences économiques et de gestion de Jendouba, et l’Institut supérieur des sciences technologiques de Kairouan).

Joint par téléphone, le secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Houcine Boujarra a déploré la passivité des ministères de l’intérieur et de l’enseignement supérieur face à ces violences qui se sont poursuivies pendant trois heures.

Il a appelé à l’ouverture d’une enquête administrative et policière pour identifier les responsables de ces actes portant préjudice à l’intégrité des universités. Boujarra a tenu à préciser qu’il n’est pas permis à l’UGTE, qui n’a pas, jusqu’à ce jour, obtenu son autorisation légale, d’exercer des activités à l’intérieur de l’université.

Il s’est dit étonné d’entendre le ministre de l’enseignement supérieur parler dans une déclaration à une radio tunisienne sur ces derniers évènements, de l’existence de deux syndicats étudiants.

WMC/TAP