Une radio pour les tunisiennes

Demain, lundi 13 août 2012, jour férié en Tunisie, qui rappelle l’adoption du Code du statut personnel, l’Institut Goethe-Tunis organise, en coopération avec Sana Tamzini, commissaire de l’exposition «Hadhirate» (Présentes) et le Centre Culturel International de Hammamet, une manifestation d’information à 22h à Dar Sébastian pour tous les partenaires et coopérateurs potentiels d’un nouveau projet «Une radio des Tunisiennes». L’objectif de cette manifestation est tout d’abord de montrer la perception des libertés dans un système de société démocratique, à travers des oeuvres qui seront présentées lors de l’exposition “Hadhirate” qui se poursuivra du 13 au 31 août au centre culturel international de Hammamet et à laquelle participe une pléiade d’artistes.

En ce qui concerne le deuxième volet de la soirée, il sera consacré à la présentation du projet «Une radio des tunisiennes». Mme Christiane Bohrer, Directrice du Goethe-Institut, fait savoir, dans un communiqué de presse, que son institution veut initier, en coopération avec une chaîne de radio tunisienne, une émission qui s’adresse à la société civile en Tunisie. Le programme de cette émission, transmise une ou deux fois par semaine en dialecte tunisien, sera élaboré par des femmes tunisiennes. L’objectif étant d’informer leurs auditrices et auditeurs sur tout ce qui est propice à faire avancer le pays qui se démocratise. Le programme veut également permettre un échange vif et animé avec les auditrices et les auditeurs qui sont appelés à participer, par téléphone ou sur internet, aux discussions et à proposer eux-mêmes des sujets qui les intéressent.

Le programme de l’émission dont la date de réalisation est prévue pour le deuxième trimestre 2013 s’adresse donc aux Tunisiennes et aux Tunisiens de l’ensemble du pays, et à tous ceux qui s’intéressent à la responsabilité de la société civile et aux thèmes relatifs à la femme.

Destinée “surtout” aux jeunes femmes tunisiennes dans les régions rurales, cette émission radio permettra d’avoir mieux accès à la culture citoyenne, aux réseaux sociaux et aux initiatives de la société civile.