La démission de Dimassi dans les médias

M. Dimassi a dénoncé la “politique électoraliste de la plupart des membres du gouvernement” qui a pour conséquence, selon lui, de faire “exploser les dépenses de l’Etat”.

Ces “dérapages” ont, d’après lui, pour “objectif de gagner la sympathie de certaines catégories sociales dans la perspective des prochaines élections”.

                                                                                                       Le Point

 

Dans sa lettre de démission rendue publique, Houssine Dimassi explique sa démission par des «désaccords grandissants» avec le gouvernement en matière de politique économique, monétaire et sociale. M. Dimassi dénonce la «politique électoraliste de la plupart des membres du gouvernement», qui a pour conséquence, selon lui, de faire «exploser les dépenses de l’État». Ces «dérapages» ont, d’après lui, pour «objectif de gagner la sympathie de certaines catégories sociales dans la perspective des prochaines élections».

Le Figaro

M. Dimassi a notamment critiqué le limogeage du gouverneur de la Banque centrale Mustapha Kamel Nabli et “la manière arbitraire” avec laquelle son successeur Chedly Ayari a été désigné cette semaine par l’Assemblée constituante à l’issue de plusieurs séances de débats enflammés.

Un des rares ministres indépendants, M. Dimassi est le deuxième à claquer la porte depuis l’entrée en fonction en décembre 2012 du gouvernement dominé par les islamistes.

Le Nouvel Observateur

Selon lui, “les dérapages se sont multipliés afin de séduire un maximum de catégories sociales en prévision des prochaines élections”.

Jugeant “très délicate” la situation économique et budgétaire de la Tunisie, il estime que “le plus grave dérapage” a été le projet de loi visant la réintégration et le dédommagement des personnes ayant bénéficié de l’amnistie générale parce qui engendrerait “des dépenses supplémentaires étouffantes pour la finance publique”.

Challenges

Professeur d’économie, Houcine Dimassi avait été appelé à la dernière minute pour intégrer le gouvernement de Hamadi Jebali sur proposition d’Ettakatol suite à la défection de Khayam Turki. Considéré comme un indépendant, cet ancien du syndicat UGTT semble toutefois ne jamais avoir eu une réelle marge de manœuvre au sein de l’exécutif tunisien. Sa présence de plus en plus évidente sur la liste des partants lors du prochain remaniement expliquerait en partie sa démission.

Jeune Afrique

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