Bientôt la réouverture du centre de désintoxication “Al Amal “

Le ministre de la santé, Abdellatif Mekki, a annoncé qu’il a été décidé de rouvrir le centre “Al-Amal” d’éducation, de prévention et de traitement de la toxicomanie et de créer des services similaires dans les principaux pôles hospitalo- universitaires du pays.

 

S’exprimant, jeudi au siège du ministère de la santé, lors de la première réunion du bureau national des stupéfiants, la première après la révolution, le ministre a indiqué que le centre rouvrira ses portes, dans quelques semaines, dès l’achèvement des travaux d’aménagement. La relance de la stratégie nationale de rationalisation de l’usage des psychotropes et le projet de loi amendant la loi n° 52 en date du 18 mai 1992 relative aux stupéfiants ont été au centre de cette réunion.

Evoquant le projet de loi amendant la loi n°52 de l’année 1992 relative aux stupéfiants, les intervenants ont été unanimes à souligner l’importance de ce projet dans la dépénalisation des jeunes sans antécédents judiciaires pour usage ou trafic de stupéfiants, tout en les tenant pour responsables voire redevables envers la société qui leur accorde une deuxième chance. “Entre le juridique et le médical, l’approche est différente”, a précisé la responsable du service “Al- Amal”, Pr Jouda Ben Abid.

Elle explique que le mot “toxicomanie”, par exemple, est un terme “scientifiquement dépassé”. Il reste, certes, un terme juridique, mais ce genre de termes à connotation péjorative est généralement “synonyme d’exclusion”. Le ministère de la santé organise, les 17 et 18 mai 2012 à l’Institut Pasteur, une rencontre de sensibilisation aux dangers de l’usage des stupéfiants en partenariat avec le réseau méditerranéen de coopération sur les drogues et les addictions MedNET et l’organisation mondiale de la santé.

WMC/TAP
Lire aussi :
Un réseau de trafic de « zatla » démantelé
En une semaine, la police arrête 485 criminels
Tunisie, Drogues : La vraie raison de la fermeture du centre de désintoxication de Jebel El Ouest ?