Le plan de guerre des étudiants pour l’emploi, une nouvelle édition du Labo Politique

“Le plan de guerre des étudiants pour l’emploi”, tel est le thème de la 5ème édition du labo politique organisée, jeudi au siège de l’Union Tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), à l’initiative du réseau social éducatif (Edupartage.com).

L’objectif de cette rencontre est d’engager, à travers trois ateliers, une réflexion et un débat entre étudiants, employeurs et experts sur “la politique de l’emploi et de la formation”, “la réforme de l’enseignement supérieur” et “le développement régional”.

Il s’agit, notamment, de permettre aux étudiants participants d’exprimer leurs préoccupations et leurs attentes, en les amenant à réfléchir sur les moyens voire les solutions à même d’impulser l’employabilité des jeunes dans le cadre d’un débat ouvert, franc et direct, encadré par des experts dans ce domaine.

Les recommandations et les propositions qui seront issues des travaux de ces ateliers seront rassemblées dans un “livre blanc des étudiants pour l’emploi”.

Ce document sera soumis aux instances responsables, dont notamment, la constituante. Le premier atelier qui a porté sur “La Politique de l’emploi et de la formation” a privilégié l’approche participative avec pour mots d’ordre “décrypter, trier, analyser et partager”.

Les participants à cet atelier, dont la plupart sont des étudiants aux écoles de commerce et de gestion étaient unanimes à dire que “l’avenir semble encore flou”, suggérant l’établissement de passerelles entre la formation académique et la formation professionnelle, l’encouragement de l’investissement dans les régions et la création de nouvelles entreprises.

Saïd Aïdi, ancien ministre de l’emploi et de la formation professionnelle et animateur de l’atelier, a fait savoir que des réformes structurelles s’imposent pour assurer le redémarrage de l’économie et l’accélération de la croissance, notant que l’investissement est tributaire de la garantie des conditions de stabilité et de sécurité. Il a appelé les jeunes à exercer une “pression positive” pour opérer les changements souhaités. Il a été rejoint dans ces propos par M. Hédi Belghith, expert en emploi et formation qui a appelé les jeunes étudiants à créer leurs propres projets et à ne pas attendre de trouver un emploi dans la fonction publique.

WMC/TAP

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