Après la privatisation à hauteur de 35% de Tunisie Télécom, les autorités de l’époque, sous la pression de plusieurs bureaux d’études privés et experts internationaux, ont consigné le montant de la transaction à la Banque centrale de Tunisie (BCT) qui a réussi à en tirer des dividendes dans ses placements au niveau des marchés financiers internationaux. Pour le grand bien de la communauté nationale. Il s’agit là, nous dit-on, de réserves stratégiques appartenant à l’ensemble du peuple tunisien.
En dépit de la crise économique aiguë, qui a caractérisé les deux dernières années du règne de Ben Ali, personne n’a osé puiser dans ce patrimoine stratégique. Idem pour le gouvernement de Ghannouchi et celui de Béji Caïd Essebsi.
Or, affirment certaines sources, si l’actuel gouvernement vient de mettre la main sur une partie de ce pactole pour boucler la loi de finances complémentaire 2012, ce n’est certainement pas de gaité de cœur. Car les frères du Golfe, commerçants dans l’âme depuis la nuit des temps, n’ont rien donné. Sauf des promesses d’investissement. Et encore sous certaines conditions. Qui touchent à notre politique intérieure.
Imed