Quand Tariq Ramadan donne une leçon aux Tunisiens

Tariq Ramadan, connu aussi pour être le petit-fils de Hassen Al Banna, fondateur des Frères musulmans, affirme que cette visite n’est liée à aucun courant politique. «J’ai reçu des invitations de toute part. Dès le départ, j’avais une position claire. J’avais envie de venir. Mais mon souci était de ne pas être un instrument de récupération dans un sens ou dans l’autre», lance-t-il, lors de la conférence de presse organisée le 25 courant.C’est la librairie Al Kitab qui a organisé tous les événements de la visite, englobant une table ronde avec des intellectuels tunisiens à Beit Al Hikma, une conférence au Palais des congrès, des séances de dédicaces de son livre et des rencontres avec des politiciens tunisiens, parmi lesquels le président provisoire Moncef Marzouki. «Je suis venu pour écouter, échanger et poser des questions», a-t-il dit. Lire la suite

Il commence par donner une leçon à l’assistance : «J’ai été choqué par l’attitude de la salle. C’est un manque de respect au Professeur Mohamed Talbi. Votre concitoyen. Même si vous n’êtes pas d’accord, et je suis ne suis pas d’accord avec ce qu’il a dit sur moi, il faut l’écouter.» avant de s’adresser à Talbi : « Vous n’avez malheureusement pas parlé du livre mais d’une de mes thèses. J’analyse la pensée d’autrui, ce n’est pas forcément ce que je pense. Vous savez, j’ai aussi soutenu une thèse sur Nietzsche.». Lire la suite