“Nous ne sommes pas là pour extorquer des aveux, nous sommes là pour recueillir des informations”, a déclaré Taoufik Bouderbala, président de la Commission nationale d’investigation sur les abus enregistrés à partir du 16 décembre.
M. Bouderbala justifiait par sa déclaration les lenteurs de l’appareil judiciaire critiquées trop souvent par les médias quant aux affaires qui ont eu lieu les premiers mois de la révolution. 193 affaires ont été soumises à la justice, 54 agents de police et de la garde nationale ont été arrêtés, d’autres font l’objet de mandats d’amener.
39 agents de police ont été tués lors des événements sanglants traversés par le pays. D’autre part, il a été récemment décidé que le statut de magistrats civils et militaires sera désormais le même dans l’exercice de leurs missions respectives.