Les corps des quatre martyrs tués à l’aube de dimanche par un groupe terroriste dans la région de Sidi Hamed à Jendouba nord, étaient encore sur place à sept heure du matin.
Selon les premières informations, les terroristes ont probablement piégé deux voitures (une voiture sécuritaire et une particulière) à bord desquelles étaient les martyrs (agent de la garde nationale, un agent pénitencier et un citoyen).
D’après les unités sécuritaires et militaires, la voiture civile (Golf) contenait une valise où des câbles étaient visibles. Des unités spéciales étaient attendues afin d’examiner la valise et la voiture avant de la déplacer.
Selon le correspondant de TAP à Jendouba présent sur place, des informations en provenance des lieux de l’accrochage, ont révélé la présence d’un groupe de terroristes qui ont installé, aux alentours de minuit, un barrage fictif au niveau de la route secondaire reliant le village de Souala et le site archéologique de Chemtou près du cimetière du village de Sidi Hamed (délégation de Jendouba nord).
D’après les informations collectées sur le lieu de l’attaque, les éléments du groupe terroriste ont arrêté une voiture civile de type « Golf » et ont tiré sur trois passagers, tuant un agent pénitencier et un citoyen. Un agent de la protection civile, gravement blessé, a été transporté à l’hôpital des forces de la sécurité intérieure à la Marsa.
Une patrouille de quatre agents de la garde nationale de Bullarégia (nord-ouest) est arrivée sur place ou elle fut prise pour cible par les tirs des terroristes. Deux agents de la garde nationale ont été tués à l’intérieur de la voiture.
Selon un habitant de la région de Sidi Hamed, des éléments terroristes ont enlevé les deux matricules (avant et arrière) de la voiture de type Golf et ont volé une autre voiture de type «Renault 5 ». Le propriétaire de la Renault a été blessé au cours de l’embuscade et les terroristes ont pris la fuite, rapporte le correspondant de la TAP.
Selon les informations rapportées par l’agent de la protection civile, gravement blessé au cours l’opération, deux éléments du groupe terroriste parlent la langue algérienne, précisent encore les sources militaires.
Le lieu de l’opération terroriste est situé entre deux groupements d’habitation et une montagne avoisinant un champs de tir d’entraînement des agents de la garde nationale.