Tunisie : Vote de confiance du gouvernement Mahdi Ben Jemaâ, salué par la presse étrangère

Le gouvernement d’indépendants de Mehdi Jomaâ a obtenu la confiance de l’Assemblée dans la nuit de mardi à mercredi 28 janvier 2014, sachant que cent quarante-neuf élus ont voté pour, 20 contre et 24 se sont abstenus après un débat marathon permettant l’entrée en fonction de ce cabinet qui devait recueillir le soutien d’au moins 109 députés.Ce vote de confiance à fait l’objet de publications par la presse étrangère :
Yahoo Noticias BrasilTunísia: novo governo obtém confiança do Parlamento

Diari de Girona : El Parlament tunisià aprova la Constitució per àmplia majoria

lemag.ma : La révolution tunisienne devient source d’inspiration pour la région
Considérant que la nouvelle constitution est une victoire face à la dictature et le terrorisme

El Wtan : Islam en démocratie : La leçon tunisienne, titrait le quotidien algérien 

 

En mettant le point sur le fait que la Tunisie est parvenue à se doter d’une Constitution acceptable par la quasi-majorité des courants politiques, de l’extrême gauche à l’extrême droite, avec tout ce que cela comporte comme conceptions profondément différentes du schéma sociétal imaginé pour la Tunisie. Un acquis de taille si l’on regarde au chaos dominant dans les autres pays du Printemps arabe.

La stampa : Pari diritti alle donne e sharia cancellata
Svolta Tunisia con la nuova Costituzione
« Parité des droits hommes femmes et abolition de la charia, dans la nouvelle constitution tunisienne »

France 24 : Tunisie : nouveau gouvernement, vieux défis

Libération : Nouveau gouvernement et nouvelle Constitution en Tunisie Sortir le pays de la crise et organiser des élections.

Soulignant que la nouvelle Constitution consacre un Exécutif bicéphale et accorde une place réduite à l’islam.

Fitch Ratings : L’Agence de notation internationale a estimé, hier 28 janvier, que l’adoption d’une nouvelle constitution constitue « une étape importante dans la réduction de l’incertitude politique en Tunisie », mais l’apaisement des tensions politiques et sociales demeure « un processus long et difficile ».