La France a salué comme “une avancée” le choix porté sur un nouveau chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaa, et y voit “une étape importante dans la mise en oeuvre de la feuille de route de sortie de crise”.
Dans une Déclaration du Quai d’Orsay, la France s’est réjouie, lundi, de “cette avancée”, rendant “hommage, une nouvelle fois, aux efforts de médiation de l’Union générale tunisienne du travail, de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme et de l’Ordre national des avocats”.
La France appelle, en outre, toutes les parties à “mettre en oeuvre leurs engagements dans le cadre de la feuille de route, afin de parvenir, au plus vite, à l’adoption de la Constitution et à la tenue d’élections libres et incontestables”, ajoute, dans cette déclaration, le ministère français des Affaires étrangères.
Le choix qui s’est porté sur l’actuel ministre de l’Industrie, Mehdi Jomaa, pour former un gouvernement de compétences devant succéder à celui d’Ali Larayedh, avait été annoncé, samedi en fin de soirée, par Hassine Abassi, secrétaire Général de l’UGTT et porte-parole du dialogue national, lors d’une conférence de presse. Le dialogue national reprendrait, mercredi prochain, pour l’examen des autres volets de la feuille de route, selon Abassi.