Pour le porte-parole du Front populaire Hamma Hammami, “le Livre noir publié par la présidence de la République est une nouvelle calamité semblable à la catastrophe de la chevrotine survenue à Siliana”, estimant que l’édition de ce livre relève des “règlements de comptes politiques”.
En tant que pouvoir exécutif, a déclaré Hammami, mardi, lors d’une conférence de presse, à Tunis, la présidence de la République “n’a pas autorité pour publier ce livre car pouvant interférer dans les querelles politiques dont la présidence de la République est un des protagonistes”. Hammami a, en outre, demandé que des comptes soient rendus à ceux qui ont apporté leur concours à la publication de ce livre dans la mesure où, a-t-il dit, “ils ont provoqué la gabegie et la sédition dans maints milieux, y compris les milieux sportifs, et compromis la justice transitionnelle en Tunisie”.
Il a reproché au passage au ministère des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle de ne pas en avoir fait assez pour la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle, laquelle, a-t-il dit, “fait du surplace”.