« La lutte contre les groupes extrémistes qui s’avisent d’imposer un mode de vie particulier dans la société tunisienne est la principale priorité du département, a indiqué, mardi, à Tunis, le ministre de l’intérieur Lotfi Ben Jeddou.
Il s’agit, également, de poursuivre les groupes armés, de saisir les armes et de lutter contre les menaces sécuritaires, a-t-il ajouté lors d’une journée d’études sur « le processus de transition démocratique : défis et enjeux sécuritaires ».
Il a, dans ce contexte, mis l’accent sur l’importance du traitement des problèmes sécuritaires, compte tenu de son rôle dans l’instauration d’un climat de stabilité, la dynamisation de la vie économique, l’incitation à l’investissement et la garantie de toutes les conditions nécessaires pour l’organisation des prochaines élections.
Ben Jeddou a souligné l’engagement à fournir tous les moyens logistiques nécessaires aux forces de sécurité intérieure, à réviser les textes législatives et réglementaires et à apporter toute la protection juridique, sécuritaire et sociale aux forces de l’ordre. Pour le directeur adjoint de la formation à l’école supérieure des forces de sécurité intérieure, le colonel Riadh Baccar, il est impérieux de rétablir la confiance entre l’agent de police et le citoyen et de mobiliser tous les moyens pour assurer la réussite de la phase transitoire.
« La réforme globale de l’appareil sécuritaire doit passer par l’adoption d’une politique scientifique académique, la constitutionnalisation de plusieurs questions y afférentes et le contrôle de l’application de ses décisions par une cour constitutionnelle indépendante », a, pour sa part, indiqué le chercheur et président de l’Association tunisienne des études stratégiques et des politiques de sécurité globale (TASSGSP) Nasr Ben Soltana. Cette journée d’études, à laquelle ont pris part des sociologues et des experts en politique de sécurité globale, a été organisée par l’école supérieure des forces de sécurité intérieure.