Le Néo-Destour (arabe : الحزب الحر الدستوري الجديد) a été fondé le 2 mars 1934, son premier congrès a été organisé dans la maison d’un proche d’Habib Bourguiba, Ahmed Ayed, notable de Ksar Hellal, à la suite d’une scission du Destour par un groupe de jeunes intellectuels dont Bourguiba, Mahmoud El Materi, Tahar Sfar et Bahri Guiga.
Ce nouveau parti visait à l’origine la libération du peuple tunisien du protectorat français.
Dans un message du 24 juin 1934, le résident général de France en Tunisie, Marcel Peyrouton, prévient les contrôleurs civils qu’un nouveau parti vient de naître et que son objectif est de « libérer l’État husseinite du protectorat français ». Peyrouton, futur ministre de l’Intérieur du régime de Vichy, ne tarde pas à porter des coups sévères au Néo-Destour, dès le 3 septembre 1934, suivis d’autres affrontements en 1938, 1943 et 1952.
Après l’indépendance obtenue le 20 mars 1956, l’élection de l’Assemblée constituante, le 25 mars, qui donna tous les sièges au Néo-Destour qui peut ainsi diriger la Tunisie sous l’impulsion de son président, Bourguiba, nommé également président de l’aAsemblée le 8 avril. Il érigea alors les fondements de l’État moderne, fit proclamer la République le 25 juillet 1957 et fit adopter une Constitution le 1er juin 1959. Le parti remporte également les élections à l’Assemblée nationale le 8 novembre 1959.
Dans la ligne des orientations socialistes du président Bourguiba à l’époque, le Néo-Destour devient le Parti socialiste destourien (PSD) en 1964. (Source: Wikipedia)