Le président provisoire de la République, Mohamed Moncef Marzouki, a démenti, lundi 4 février 2013, vouloir présenter sa démission.Cette annonce vient à la suite d’informations diffusées à ce sujet notamment par certains médias.
Ému, il a estimé qu’il ne démissionnera pas tant que le «modèle tunisien» restera en place. Celui-ci consiste en la présence des deux blocs qui constituent le paysage politique tunisien au pouvoir : les traditionalistes et les modernistes.
Il a estimé, par ailleurs, que le pays vit une crise mais que celle-ci est «constructive». Celle-ci est «tout à fait normale», a-t-il ajouté, «dans la mesure où nous sommes en train de construire des institutions démocratiques», jugeant que «le pays est sur la bonne voie» et «qu’il a réussi à réaliser des avancées en deux années».
Cette crise est l’expression, selon lui, d’une volonté de parvenir à des solutions plus vigoureuses quant à l’avenir du pays et non une affaire de «personnes».
Il a, enfin, appelé toutes les composantes du paysage politique et social tunisien à «la responsabilité».
Il a également appelé à «accélérer la rédaction de la Constitution» et à «accélérer la constitution du gouvernement» et l’organisation des élections «à la fin de l’été ou au début de l’automne prochain».
M.F.
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