L’UGTT accuse, Ennahdha dément et affirme qu’il “respecte toute grève légale”

Le Mouvement Ennahdha a démenti, mardi, les accusations de l’UGTT d’être derrière les agressions perpétrées à l’encontre de sièges de l’Union, qualifiées par le parti de “fausses allégations”.

“Les accusations de l’UGTT ne sont que des tentatives d’induction et de fomentation exercées par certaines parties au sein de l’Union à des fins politiques connues”, estime Ennahdha, se réservant le droit de poursuivre tous ceux qui lui adressent “des accusations gratuites”.

Le parti souligne, dans un communiqué, que “le droit de grève est garanti par la Constitution”, affirmant qu’il “respecte toute grève organisée dans un cadre légal”. Ennahdha condamne, dans le communiqué, que des ordures ménagères aient été déchargées devant des sièges régionaux et locaux de l’UGTT, qualifiant ces agissements de “comportement non-civilisé”.

“Contrairement aux allégations du porte-parole officiel de l’UGTT, le siège local de Fernana n’a pas été incendié”, ajoute le communiqué, affirmant s’appuyer sur le constat d’un huissier notaire.

Le porte-parole officiel de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Sami Tahri, avait ouvertement accusé, mardi, sur plusieurs médias, le Parti Ennahdha d’être l’instigateur des agressions menées contre la centrale syndicale “dans le but de la faire fléchir et de faire taire toute contestation”.

WMC/TAP