De nouveaux éléments sur l’assassinat de Farhat Hached

Le 5 décembre 1952, le leader syndicaliste tunisien Farhat Hached était assassiné à Tunis par les services spéciaux français sous couvert de la « Main rouge », organisation ayant commis des meurtres et des attentats dans les années 1950, d’abord en Afrique française du Nord (AFN), puis en Europe. L’identité des coupables n’est toujours pas connue.

Invité sur la radio Shems Fm, Taher Hmila, appartenant au parti du Congrès pour la République  et doyen des élus à l’Assemblée Constituante a choisi de rompre le silence en rapportant de nouvelles informations  concernant la mort de Farhat Hached:

Le 5 décembre 1952, après l’annonce de l’assassinat de Farhat Hached, Tahar Hmila, passionné de mécanique, s’est rendu dans un garage appartenant à un promoteur du nom de Sadok Mellouli.La Mercedes de ce dernier, et une Simca appartenant à Ahmed Zahouani étaient tâchées de sang sur les sièges. Selon le chef mécanicien italien, des individus ont prétendu avoir chassé le porc avec ces voitures, mais lorsqu’il se souvint avoir entendu dire que les assassins de Farhat Hached possédaient entre autres une Mercedes, Tahar Hmila a lié les deux éléments. L’enquête menée par une connaissance de Tahar Hmila “s’est soudainement arrêtée et le dossier a été plié une bonne fois pour toutes”. »

D’après Tahar Hmila, les assassins de Farhat Hached sont pourtant connus. Il s’agirait de deux habitants de Sousse, un Italien du nom de Gilardi, et un Tunisien répondant au nom de Khayat, qui ont avoué avoir participé à l’opération.

 

(Shems Fm)