Boris Boillon, l’ambassadeur de France en Tunisie, visiteur assidu du siège d’Ennahdha

Apparemment, depuis quelque temps, nous dit-on, M. Boris Boillon, l’ambassadeur de France en Tunisie, qui vient de rendre visite à deux reprises à Cheik Rached Ghannouchi, fait les yeux de Chimène au mouvement islamiste d’Ennahdha.

Après des mois d’indifférence et d’absence totale de contacts, depuis le triomphe de la révolution de la liberté et de la dignité, le représentant de la diplomatie française semble changer son fusil d’épaule et commencer une opération de relations publiques avec l’ensemble de la classe politique, issue du 14 janvier 2011, sans exclusive.

Dans le sillage de l’ambassadeur, par ailleurs un arabisant notoire, le siège du mouvement Ennahdha à Tunis a connu une affluence record de la part de plusieurs ONG françaises, associations caritatives et représentants de la presse de l’hexagone, venus, affirment certains observateurs, s’enquérir du programme économique et politique des nahdhaouis et prendre langue avec une formation, objet de louanges, de défiances et de suspicions depuis l’avènement du pluralisme et de la démocratie en Tunisie.

Imed