Une femme de 38 ans a été mise en examen en France pour « complicité de vol en bande organisée » et « association de malfaiteurs », dans le cadre de l’enquête sur le spectaculaire cambriolage du musée du Louvre.
Résidant à La Courneuve, elle a été arrêtée avec quatre autres suspects, dont l’un a depuis été relâché faute de preuves. Selon la procureure de Paris, Laure Beccuau, des traces ADN relieraient directement un membre présumé du groupe au vol commis le 19 octobre, lors duquel des bijoux d’une valeur estimée à 88 millions d’euros ont été dérobés. Si deux hommes avaient déjà été placés en détention fin octobre, les enquêteurs poursuivent leurs recherches pour retrouver les pièces volées, probablement écoulées sur des marchés parallèles.
Cette affaire a mis en lumière les graves lacunes de sécurité du musée, comme l’a souligné la ministre de la Culture, Rachida Dati, évoquant un manque d’équipements adaptés et des protocoles dépassés, alors que les voleurs avaient accompli leur coup audacieux en moins de huit minutes.




