Le nombre de morts dus aux accidents de la route depuis le début de l’année jusqu’au 29 juillet courant a augmenté de 6,08 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données publiées par l’Observatoire national de la sécurité routière sur son site officiel.
Depuis le début de l’année jusqu’au 29 juillet, 663 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route. En revanche, le nombre d’accidents enregistrés a diminué, atteignant 2 863 contre 3 428 durant la même période de 2024, soit une baisse de 565 accidents.
Ces accidents ont causé 3 781 blessés contre 4 623 l’an dernier, marquant ainsi une diminution de 842 blessés, soit une baisse de 18,21 %.
Les données publiées indiquent que l’inattention et le manque de vigilance sont la première cause des accidents, représentant 40,03 % des cas, 29,56 % des décès et 34,88 % des blessés. La vitesse excessive vient en deuxième position, étant à l’origine de plus de 15 % des accidents, d’environ 30 % des décès et de près de 30 % des blessés. Le non-respect de la priorité et de la droite occupe la troisième place, suivi par les changements de direction, les collisions et les traversées de routes.
Le gouvernorat de Tunis est en tête en nombre d’accidents (369) et de blessés (423). Sfax enregistre le plus grand nombre de morts (72), tandis que Mahdia arrive en deuxième position en nombre d’accidents (225) et de blessés (302).
Avril a été le mois le plus meurtrier avec 105 décès et 596 blessés, tandis que janvier a été le mois ayant enregistré le plus grand nombre d’accidents (470).
L’Observatoire national de la sécurité routière a, à plusieurs reprises, publié des communiqués et participé à des émissions pour sensibiliser à la prudence au volant. Pourtant, les accidents continuent de faire de nombreuses victimes.
L’Observatoire a réitéré son appel aux usagers de la route à respecter scrupuleusement le code de la route, tout en exhortant les autorités régionales, notamment les présidents des comités régionaux de sécurité routière, à revoir et appliquer rigoureusement leurs plans d’action pour lutter contre les comportements irresponsables sur la route et à évaluer leur efficacité.




