Une nouvelle étude met en lumière un lien préoccupant entre une durée excessive de sommeil et le déclin cognitif, notamment chez les personnes souffrant de dépression.
Menée par le Centre des sciences de la santé de l’Université du Texas et publiée dans la revue de l’Alzheimer’s Association, la recherche révèle que dormir trop longtemps — contrairement à l’idée répandue que seul le manque de sommeil est nuisible — est associé à une diminution des performances cognitives globales, incluant la mémoire, les capacités visuospatiales et les fonctions exécutives. Ce lien apparaît particulièrement marqué chez les individus présentant des symptômes dépressifs, qu’ils soient sous traitement ou non. Selon les chercheurs, le sommeil prolongé pourrait constituer un facteur de risque modifiable du déclin cognitif.
Ces résultats soulignent l’importance d’une gestion équilibrée du sommeil et la nécessité de poursuivre les recherches longitudinales pour mieux comprendre l’impact des troubles du sommeil sur la santé cérébrale à long terme.