Le Parquet national anti-terroriste en France s’est saisi de l’affaire de l’’assassinat, samedi, dans le Var, du citoyen tunisien, Hichem Miraoui, et a ouvert une enquête préliminaire pour “assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race ou la religion”, au vu des vidéos de revendication d’une intention terroriste et xénophobe, indique l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen dans un post publié, mardi, par sur la page de l’ambassade de France en Tunisie.
Le crime “odieux” est survenu dans la soirée du samedi 31 mai 2025 dans la ville de Puget-sur-Argens. Selon des médias français, un français âgé de 53 ans a ouvert le feu sur son voisin, un citoyen tunisien, le tuant sur le coup. Il a également blessé un jeune homme de nationalité turque.
Il a été immédiatement appréhendé par la gendarmerie et placé en détention.
“Après l’assassinat odieux d’un citoyen tunisien ce samedi dans le Var, je tiens à exprimer mes condoléances les plus attristées à sa famille, à ses proches, à la communauté tunisienne en France, aux autorités et au peuple tunisien”, a déclaré, l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, citée dans la déclaration.
“Ce crime raciste et prémédité nous frappe tous au plus profond de notre humanité commune”, a-t-elle regretté.
Le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau a fermement condamné cet incident tragique qu’il a qualifié de “raciste et terroriste”.
Lors d’un entretien téléphonique, lundi, avec son homologue tunisien, Khaled Nouri, le ministre français a présenté ses sincères condoléances, au nom du gouvernement français, assurant que les autorités judiciaires françaises n’hésiteront pas à infliger les sanctions les plus sévères à l’auteur de cet acte, qui ne représente ni la société française ni les valeurs de la République française.
De son côté, Khaled Nouri a vivement condamné ce crime odieux, qui a suscité une profonde tristesse et une vive indignation au sein de l’opinion publique en Tunisie, appelant à assurer une protection adéquate à la communauté tunisienne résidant sur le territoire français, en adoptant une approche préventive pour éviter de tels crimes inhumains à l’avenir.




