La journaliste emprisonnée, Chadha Hadj Mbarek, a décidé d’adresser une lettre à la ministre de la Justice, Leïla Jaffel, afin de l’informer de l’injustice dont elle estime être victime.
Selon une publication de son frère Amen, elle a suspendu la grève de la faim qu’elle avait entamée il y a quelques jours, après avoir pu bénéficier d’un examen médical et des médicaments nécessaires, dans l’attente d’analyses et de soins complémentaires. Malgré sa détention, Chadha affirme pouvoir désormais “affronter l’injustice avec un moral élevé”. Elle a exprimé sa profonde gratitude envers tous ceux qui ont manifesté leur solidarité, notamment des journalistes, des défenseurs des droits humains et des organisations. Rappelons qu’elle avait entamé sa grève pour protester contre le refus de soins médicaux adaptés à son état de santé, marqué par des douleurs au niveau de la colonne vertébrale, de l’épaule et du poignet droit.
Chadha Hadj Mbarek est considérée comme l’une des victimes du harcèlement judiciaire visant les journalistes en Tunisie, et sa famille, son comité de défense ainsi que l’ensemble du corps journalistique réclament sa libération, compte tenu notamment de la gravité de sa situation sanitaire.




