La capitale libyenne, Tripoli, a été le théâtre ce lundi de violents affrontements armés, poussant le ministère de l’Intérieur du gouvernement d’union nationale à appeler les citoyens à rester chez eux pour garantir leur sécurité.
Des tirs ont été entendus dans plusieurs quartiers, tandis que les autorités ont confirmé la mort d’Abdel Ghani Al-Kikli, chef du dispositif de soutien à la stabilité, relevant du Conseil présidentiel. Face à la gravité de la situation, le service des urgences a décrété un état d’alerte maximale dans tous ses centres à Tripoli et ses environs. L’université de Tripoli a, quant à elle, suspendu les cours, les examens et les activités administratives jusqu’à nouvel ordre.
La mission de l’ONU en Libye et l’ambassade des États-Unis ont exprimé leur vive inquiétude et ont appelé à la désescalade immédiate, exhortant les parties en conflit à privilégier le dialogue. Par ailleurs, des mouvements militaires inquiétants ont été signalés depuis la ville de Misrata vers Tripoli, renforçant la crainte d’un embrasement sécuritaire imminent.