Pour la deuxième journée consécutive, Israël a intensifié ses frappes aériennes contre des positions houthies au Yémen, ciblant notamment l’aéroport de Sanaa, des centrales électriques et une cimenterie dans le gouvernorat d’Amrane.
Cette offensive intervient en représailles à un tir de missile ayant visé l’aéroport Ben Gourion à Tel Aviv. Selon l’armée israélienne, ces frappes ont mis totalement hors service les infrastructures visées, notamment les pistes et les avions présents sur le tarmac. De leur côté, les Houthis, soutenus par l’Iran, ont promis de réagir à ce qu’ils qualifient d’« agression », sans en préciser les modalités. La chaîne Al-Massirah, proche des Houthis, a confirmé les bombardements, tandis que des correspondants de l’AFP sur place ont signalé de violentes explosions et des panaches de fumée dans plusieurs quartiers de la capitale.
Malgré les accusations portées contre les États-Unis, Washington a nié toute implication dans ces frappes. L’aéroport de Sanaa, déjà très peu actif, n’accueille plus que quelques vols commerciaux et humanitaires.