Les jeunes médecins tunisiens observeront, ce vendredi, une grève générale accompagnée d’une marche nationale depuis la faculté de médecine de Tunis jusqu’au ministère de la Santé.
Cette mobilisation, annoncée par le président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, Wajih Eddhakkar, fait suite à l’échec des négociations avec le ministère de tutelle. Les revendications portent essentiellement sur l’amélioration des conditions matérielles des jeunes praticiens, la révision du service civil obligatoire actuellement rémunéré à moins de 700 dinars, ainsi que sur la validation des stages jugés non conformes aux standards scientifiques.
Le mouvement prévoit une suspension totale des activités académiques — cours, stages, examens et travaux pratiques — dans toutes les facultés de médecine, ainsi qu’un arrêt complet du travail pour les internes et résidents dans les services hospitaliers, à l’exception des services d’urgence.