Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé, dimanche, à une grève générale dans le secteur de la presse et des médias en mandatant son bureau exécutif pour fixer la date exacte, selon la motion générale issue de sa session ordinaire tenue, samedi, 22 février 2025.
Le syndicat a souligné, dans sa motion générale, la nécessité de mobiliser le soutien et de faire tout ce qui est possible pour annuler le décret 54, relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication, tout en appelant à la libération des journalistes détenus.
La motion générale a, également, plaidé pour un média public libre et responsable au service de l’intérêt général tout en insistant sur la nécessité de lever toute emprise de l’autorité, mettant l’accent sur la nécessité d’améliorer les conditions de travail dans les médias privés et l’arrêt immédiat des violations contre les journalistes et la garantie de leurs droits.
IL s’agit, également, « de l’application totale et concrète de la loi d’accès à l’information et l’ouverture des sources officielles devant les journalistes », souligne encore la même source, mettant l’accent sur l’importance de les protéger contre toutes les formes d’agressions matérielles, morales et virtuelles, outre la garantie de la sécurité des équipes journalistiques pendant l’exercice de leurs fonctions.
La motion appelle par ailleurs les autorités à faciliter le travail des journalistes dans les lieux publics et privés et dans les régions et de s’abstenir de recourir au prétexte des autorisations.
La motion générale a, dans le même contexte, appelé à dépasser la situation de vide au niveau de la régulation survenue à la suite de blocage du travail de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA).
Les journalistes ont discuté, au cours de la session ordinaire une série de points professionnels qui concernent la situation du secteur et les changements qui s’opèrent au niveau national