Ce dimanche 23 février, Beyrouth a rendu un hommage grandiose à Hassan Nasrallah, ancien chef du Hezbollah, tué cinq mois plus tôt lors d’une frappe israélienne. Des dizaines de milliers de partisans, vêtus de noir, se sont rassemblés à la Cité sportive pour honorer sa mémoire dans une atmosphère à la fois solennelle et politique. Le Hezbollah, en organisant cet événement après le retrait quasi total des troupes israéliennes du sud du Liban, a voulu démontrer que la résistance demeure vivace. Des discours enflammés, notamment celui de l’ayatollah Ali Khamenei depuis Téhéran, ont réaffirmé la détermination à poursuivre le combat contre Israël. Naïm Qassem, successeur de Nasrallah, a rassuré la foule en promettant de continuer sur la voie tracée par son prédécesseur, malgré la présence menaçante d’avions israéliens survolant la capitale. Le contexte reste tendu, avec des frappes israéliennes récentes et des déclarations belliqueuses, laissant présager de futurs affrontements.