L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a affirmé dimanche que l’ONU “n’avait pas l’intention de remplacer l’agence” dans les territoires palestiniens occupés.
La porte-parole de l’UNRWA, Juliette Thom, a déclaré à la chaîneirlandaise RTE que “le temps presse après l’interdiction faite à l’UNRWA de fournir des services essentiels à des millions de réfugiés palestiniens”,
soulignant que “l’ONU n’a pas l’intention de remplacer l’agence dans lesterritoires occupés”.
Mme Thom a déclaré que l’agence onusienne était “déterminée à continuer àfournir des services essentiels”.
Elle a rappelé que le directeur général de l’agence, Philippe Lazzarini,avait déjà souligné l’engagement de l’agence à continuer de fournir des services essentiels.
Ce qui doit se passer, affirme la porte-parole, c’est que le Parlement de l’entité sioniste “révoque sa décision”.
L’UNRWA a émis samedi un avertissement urgent concernant une interdictionsioniste imminente qui pourrait paralyser sa capacité à fournir des services essentiels à des millions de réfugiés palestiniens à Ghaza, en Cisjordanie occupée et à El Qods-Est, à la lumière d’une loi votée par leParlement de l’entité sioniste interdisant les activités de l’organisation dans les territoires occupés.
Selon Louise Wateridge, une responsable de l’UNRWA, cette loi porteraitatteinte à la coordination nécessaire pour acheminer l’aide aux territoires.
La fermeture de l’agence “aurait un impact énorme sur une situation déjàcatastrophique”, a averti Jamie McGoldrick, qui était en charge des opérations d’aide humanitaire de l’ONU à Ghaza et en Cisjordanie jusqu’en avril.
Les partenaires de l’UNRWA quant à eux avertissent que la cessation desopérations serait “un coup fatal pour la population palestinienne”.