Le SNJT dénonce les atteintes à la présomption d’innocence et réclame la libération des journalistes emprisonnés

Le premier juge d’instruction près le tribunal de première instance de Tunis a décidé d’émettre deux mandats de dépôt à l’encontre des chroniqueurs et présentateurs de télévision Mourad Zeghidi et Borhene Bessaies pour “des soupçons de blanchiment d’argent”, a indiqué, mercredi, le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).

Le syndicat dénonce, dans une déclaration, la “poursuite de l’emprisonnement des journalistes” et les atteintes à “la présemption d’innocence”.

Le syndicat se dit “surpris par cette décision”, qui intervient à quelques jours de la fin de peine de Mourad Zeghidi. Ce dernier a été condamné au sens de l’article 24 du décret n°54 portant sur les rumeurs et les fausses nouvelles.

Le SNJT réaffirme son “soutien total aux journalistes emprisonnés ou poursuivis en justice pour avoir exercé leur métier”.

Le syndicat appelle à la liberation de Mourad Zeghidi, Borhen Bessaies, Chadha Hadj Mbarek, Sonia Dahmani et Mohamed Boughalleb. Le syndicat continuera de “mener toutes les actions légitimes pour défendre les journalistes emprisonnés jusqu’à leur remise en liberté”.