La Maison blanche a dit lundi que le président américain sortant Joe Biden avait gracié son fils Hunter afin notamment de le protéger contre de futures persécutions de la part de ses adversaires politiques.
Joe Biden a accordé dimanche une grâce complète à son fils Hunter, déclarant qu’il estimait que son fils avait été poursuivi de manière sélective, et qu’il avait été ciblé de manière injuste par ses adversaires politiques.
L’actuel locataire de la Maison blanche avait dit par le passé qu’il ne gracierait pas son fils.
Les républicains ont dénoncé sa décision et les démocrates ont estimé qu’elle sapait la confiance dans le système judiciaire, un argument que Joe Biden et son parti avaient notamment invoqué pour critiquer Donald Trump.
Hunter Biden avait plaidé coupable de fraude fiscale en septembre. Il avait été condamné au mois de juin pour détention illégale d’arme à feu.
Karine Jean-Pierre, la porte-parole de la Maison blanche, a défendu lundi la décision de Joe Biden, expliquant que le président sortant estimait que Hunter courait le risque de faire face à d’autres difficultés de la part de ses adversaires, sans dire qui ils étaient.
“L’une des raisons pour laquelle le président a accordé sa grâce est qu’il ne semblait pas qu’ils – ses adversaires politiques – laisseraient tomber. Il ne semblait pas qu’ils passeraient à autre chose”, a-t-elle dit aux journalistes à bord de l’avion présidentiel, en route vers l’Angola. “Ils continueraient à s’en prendre à son fils. Il en était convaincu.”
Karine Jean-Pierre a souligné que ce n’était pas la première fois qu’un président graciait l’un des membres de sa famille. Bill Clinton avait gracié son demi-frère Roger avant de quitter ses fonctions. Donald Trump avait quant à lui accordé un pardon au père de son gendre, Charles Kushner.