Le ministère de la Justice a démenti, dans une déclaration publiée ce dimanche, les allégations selon lesquelles des violations graves auraient été commises contre des avocats.
Le ministère a affirmé qu’il n’existe ni atteintes ni menaces de poursuites pénales à leur encontre pendant l’exercice de leurs fonctions, que ce soit dans les tribunaux ou dans les établissements pénitentiaires ou de réhabilitation.
Il a aussi nié avoir privé ceux-ci de leur droit d’accès aux dossiers judiciaires, de plaider ou de rendre visite à leurs clients.
Le droit de défendre s’exerce dans le cadre du respect total de la loi et conformément aux règles établies, affirme le département, précisant que les poursuites pénales en cours au sujet de certains avocats ont été basées sur des faits qui leur sont imputés et qui tombent sous le coup du droit pénal.
Le département a insisté sur son respect total de la loi et des procédures mises en œuvre concernant ces dépassements, ainsi que sur son engagement à garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire et le droit à la défense dans le cadre de l’égalité absolue pour tous.