La Cour de première instance de Kasserine a prononcé, ce mardi 28 mai 2024, une peine de deux mois de prison et une amende de 2000 dinars, assortie d’une interdiction de témoigner pendant cinq ans, à l’encontre d’une militante de la société civile de la région, dans le cadre d’une affaire relevant du décret 54, pour laquelle elle était en état d’arrestation.
Le porte-parole des tribunaux de Kasserine, Riadh Nouioua, a également signalé le report d’une autre affaire relevant du décret 54, pour laquelle la même militante comparaissait en état de liberté.
Il convient de rappeler que le parquet près le tribunal de première instance de Kasserine avait ordonné la détention de la militante de la société civile la semaine dernière, suite à une plainte déposée par l’hôpital régional de Kasserine, pour infraction à l’article 24 du décret 54 relatif à la “propagation de rumeurs et d’informations fausses dans le but de nuire à la sécurité publique”, selon le porte-parole des tribunaux de Kasserine.