Le ministère de l’Intérieur engagera des poursuites judiciaires contre ceux qui diffusent de fausses informations sur le travail des unités sécuritaires concernant l’affaire de l’avocat de Mehdi Zagrouba.
C’est ce qu’a indiqué, jeudi, à l’agence TAP, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Faker Bouzghaia.
Il a appelé à éviter de se laisser influencer par certaines parties qui cherchent à nuire au travail des forces de sécurité en relayant de fausses informations et allégations sans preuves sur le travail des forces de sécurité.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur a souligné que le parquet a émis des avis de recherche basés sur “des investigations et des preuves” concrètes.
Il a démenti les propos selon lesquels l’avocat Mehdi Zagrouba aurait subi des actes de torture, relevant que “les centres de détention sont équipés de caméras” et que “toutes les phases de l’interrogatoire sont également enregistrées”. “Ces caméras peuvent être remises à la justice” en cas de besoin, a-t-il ajouté.
Il à ce sujet indiqué que l’avancement des enquêtes permettra de révéler qui a commis “ce crime et cet acte odieux”.
Selon Me Boubaker Thabet, le juge d’instruction a constaté, lors de l’interrogatoire de son client (Mehdi Zagrouba, ndlr), “l’état d’épuisement physique” de ce dernier, ajoutant que “le même juge a dû interrompre l’interrogatoire afin de soumettre son client à l’examen d’un médecin-légiste conformément aux dispositions du code de procédure pénale régissant la garde à vue”.
De son côté, l’Ordre des avocats a estimé, dans une déclaration, publiée mercredi soir, que “l’avocat Mehdi Zagrouba a subi des actes de torture durant sa détention (…) lesquels nécessitent une poursuite judiciaire”.