Tunisie : L’élection présidentielle se tiendra dans les délais prévus 

L’élection présidentielle se tiendra dans les délais prévus entre septembre et octobre 2024, a déclaré, mardi soir, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, Farouk Bouasker, en marge de la conférence de presse consacrée à la proclamation des résultats définitifs du deuxième tour des élections locales.

Bouasker a expliqué qu’une fois les conseils locaux, régionaux et des districts mis en place, “ce qui ne devrait pas dépasser le début du mois d’avril prochain”, l’ISIE publiera une décision fixant le calendrier relatif à la campagne électorale de l’élection présidentielle et au dépôt des candidatures.

Il a, en outre, indiqué que l’ISIE publiera une décision réglementaire portant modification de celle de 2014 qui fixe les conditions et procédures de candidature à l’élection présidentielle, afin de l’adapter à la Constitution de 2022.

Il a précisé que les conditions énoncées dans les articles 89 et 90 de la Constitution et celles contenues dans la décision réglementaire de 2014 sont les mêmes, sauf en ce qui concerne les conditions relatives à l’âge, à la nationalité et aux droits civils et politiques, ajoutant que “l’ISIE peut inclure ces conditions dans une décision réglementaire sans avoir besoin de modifier la loi électorale”, selon ses dires.

Bouasker a souligné que la date et le cadre juridique “sont clairs et ne posent aucun problème”, et toute personne qui désire se présenter à l’élection présidentielle “peut d’ores et déjà entamer les préparatifs” en vue de cette échéance électorale.

Au sujet des personnes ayant déjà déclaré leur intention de se présenter à la prochaine présidentielle et contre lesquelles des mandats de dépôt ont été émis à la suite de plaintes déposées par l’ISIE, Bouasker a déclaré que “l’instance électorale n’a engagé aucune action en justice pour les empêcher de se présenter à la présidentielle et que les plaintes déposées à leur encontre remontent à 2022, soit deux ans avant la date prévue de la présidentielle de 2024.

Ces plaintes, a-t-il expliqué, s’inscrivent dans le cadre du contrôle de la campagne et de la période électorale pour le référendum et les élections législatives”.

“La question concerne l’application de la loi électorale et n’a rien à voir avec l’élection présidentielle”, a-t-il ajouté.