Ramadan : Voici les décisions prises par le ministère du commerce

La Direction de la Concurrence et des Études Économiques du ministère du Commerce et du Développement des Exportations a établi un programme de surveillance privée en prévision du Ramadan 2024.

L’objectif est de garantir la régularité de l’approvisionnement en divers produits alimentaires, de lutter contre la monopolisation, la spéculation et la hausse des prix.

Le directeur de la Concurrence et des Études Économiques, Houssem Touiti, a déclaré à la TAP que le programme de surveillance générale a débuté dans sa première phase le 15 février en cours et se poursuivra jusqu’au 10 mars 2024.

Il a souligné que pendant la période précédant le mois de Ramadan, l’accent sera mis sur la surveillance des opérations de stockage monopolistique et le contrôle des opérations de transport sur les routes afin de canaliser l’offre vers des voies réglementées. Des interventions seront également menées au niveau des entrepôts de distribution en gros et des magasins industriels pour s’assurer que les opérations de production et de distribution sont conformes aux procédures en vigueur, notamment en ce qui concerne le stockage excessif conduisant à des pratiques monopolistiques.

Le porte-parole a ajouté qu’un programme de surveillance privée sera mis en place pendant le mois de Ramadan, en concentrant des équipes de surveillance dans les marchés à forte activité commerciale, notamment au niveau des marchés de gros et de détail.

Des équipes de contrôle économique se concentreront sur l’ensemble des périodes de la journée en collaboration avec les services du ministère de l’Intérieur. L’attention portera, pendant la première moitié du mois de jeûne, sur les produits agricoles, la pêche et les denrées alimentaires subventionnées.

Progressivement, la surveillance sera étendue pour inclure d’autres secteurs en relation avec les changements de comportement de consommation, tels que les espaces de loisirs, les cafés, et les fournitures festives telles que les fruits secs, les vêtements et les jouets.

Il convient de noter que l’appareil de surveillance économique souffre d’une grave pénurie d’agents de surveillance, compte tenu de la densité du tissu commercial organisé en Tunisie, qui compte plus de 400 000 points de vente, en plus des points de vente non organisés et marginaux.