Kaïs Saïed insiste sur l’importance de la culture nationale et l’allocation de fonds adéquats

Le Chef de l’Etat s’est rendu, au début de sa visite, à l’Association de Sauvegarde de la Médina (ASM) de Tunis, où il a conversé avec un bon nombre de responsables du rôle de la municipalité de Tunis et de l’ASM dans la préservation des monuments historiques de la médina de Tunis.

Visitant « El Khaldounia », l’ancien siège de la Bibliothèque Nationale et la bibliothèque « Dar El-Diwan », il a souligné qu’il n’en n’est pas question de céder ces établissements qui doivent être la propriété de l’Etat tunisien à lui seul car l’histoire de la Tunisie et ses monuments ne sont pas objet de quelconque convoitise sous aucune forme.

Le Président de la République s’est rendu, par la suite, au palais du gouvernement à la Kasbah où il s’est entretenu avec le chef du gouvernement Ahmed Hachani autour de plusieurs questions relatives notamment au secteur culturel. Le Chef de l’Etat a souligné qu’il n’y a pas d’avenir pour un peuple sans une culture nationale et que la culture, l’un des secteurs de souveraineté, doit trouver la place qui lui est sied notamment au niveau des fonds qui doivent lui être octroyés.

La guerre contre la corruption, a-t-il ajouté, doit se poursuivre dans tous les secteurs sans exception dont entre autres le secteur sportif, un secteur où certains cherchent avec tous les moyens et méthodes de faire mainmise sur lui à travers un scrutin soi-disant libre mais qui réellement est une entente au préalable entre des corrompus qui croient encore que le peuple tunisien est inconscient de leurs stratagèmes.

Le Président de la république a également visité l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) communément connu musée « Dar El Hout » où il a évoqué avec plusieurs responsables entre cadres administratifs et professeurs, certaines lacunes et dysfonctionnements relevant que ce lieu d’histoire et de science dont la Tunisie célèbrera au mois de juillet prochain le 100ème anniversaire de sa création doit retrouver ses lettres de noblesse non seulement en Tunisie mais aussi à l’échelle internationale.