Le porte-parole officiel de la Commission électorale, Mohamed Tlili Mansri, a déclaré qu’aucun changement n’avait eu lieu concernant les conditions de candidature aux élections présidentielles, à l’exception de deux conditions stipulées par la Constitution de 2022.
Mansri a précisé que la dernière version de la Constitution a établi que l’âge minimum pour se porter candidat à la présidence est de 40 ans au moment de la candidature, alors qu’auparavant il était de 35 ans. De plus, le candidat doit être né de parents et de grands-parents de nationalité tunisienne, avec l’interdiction de la double nationalité.
En ce qui concerne la présentation de la carte numéro 3 (carte judiciaire), Mansri a affirmé dans une déclaration à la radio Jawhara FM que cela ne constitue pas une condition de candidature aux élections présidentielles. Cela signifie que les dispositions pénales ne sont pas un obstacle à la candidature, sauf s’il existe des dispositions complémentaires le privant de l’exercice de ses droits civils et politiques, selon ses termes.